samedi 1 mars 2025

Trump et la faillite

 Combien de fois Trump a fait faillite?

Donald Trump n’a jamais déclaré faillite personnellement, mais six entreprises lui appartenant ont déposé le bilan sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis. Ce type de faillite permet à une entreprise de se restructurer tout en continuant ses activités.

Voici les six faillites associées à Trump :

  • Trump Taj Mahal (1991)Casino à Atlantic City.
  • Trump Plaza Hotel (1992)Hôtel et casino à Atlantic City.
  • Trump Castle (1992) Autre casino à Atlantic City.
  • Trump Plaza Hotel & Casino (1992)À New York.
  • Trump Hotels and Casino Resorts (2004) – Restructuration d'un groupe de casinos.
  • Trump Entertainment Resorts (2009) – Groupe de casinos en difficulté après la crise financière.

Dans chaque cas, Trump a utilisé les lois sur la faillite pour réduire les dettes de ses entreprises tout en protégeant ses actifs personnels.

Selon toi est ce que c’est un bon parti pour un pays aussi endetté que les États-unis?

La question de savoir si Donald Trump est un bon choix pour un pays aussi endetté que les États-Unis dépend de plusieurs facteurs, notamment sa gestion passée des finances, sa vision économique et les résultats de ses politiques lorsqu’il était président.1. 

Son approche économique

2. Son impact sur la dette publique

Sous Trump, la dette nationale est passée de 19 900 milliards de dollars en 2017 à environ 27 800 milliards en 2021, soit une hausse de plus de 7 900 milliards. Plusieurs facteurs ont contribué à cette augmentation :

Réduction des recettes fiscales à cause des baisses d’impôts.

Hausse des dépenses militaires et sociales.

Pandémie de COVID-19, qui a nécessité des plans d'aide économique massifs.
Trump a souvent justifié ces déficits par l’idée que la croissance économique finirait par compenser la perte de revenus fiscaux, mais cela ne s’est pas produit à court terme.

3. Comparaison avec d'autres présidents

Tous les présidents récents ont contribué à l’augmentation de la dette :

Obama (2009-2017) : augmentation de 9 300 milliards, mais en grande partie à cause de la crise financière de 2008 et des plans de relance.

Biden (2021-2024) : augmentation de plus de 5 000 milliards, notamment en raison des plans de relance post-pandémie.

Trump n'est donc pas seul responsable de l’endettement américain, mais sa politique économique a favorisé les déficits.

4. Est-il adapté à un pays endetté ?

Si l'objectif est de réduire la dette, Trump ne semble pas être le meilleur candidat, car son approche repose davantage sur la croissance via des baisses d’impôts et des dépenses élevées, ce qui peut creuser encore plus le déficit.

Si l’objectif est de stimuler la croissance économique à court terme, il peut être un choix défendable, notamment pour ceux qui privilégient une approche pro-business et une déréglementation.

En résumé :

Pour un pays aussi endetté, Trump n’a pas démontré une capacité à réduire la dette, mais plutôt à la faire croître.

Son approche favorise la croissance économique, mais avec un risque d’accroissement du déficit.
Sa gestion des entreprises montre qu’il utilise les mécanismes de faillite pour se restructurer, ce qui peut inquiéter ceux qui veulent un budget fédéral plus équilibré.

Trump mise sur la croissance économique et la réduction des impôts pour stimuler l’investissement et l’emploi. Son premier mandat a été marqué par des baisses d'impôts massives pour les entreprises et les particuliers (Tax Cuts and Jobs Act de 2017). Cela a entraîné une croissance économique soutenue jusqu'à la pandémie de 2020, mais aussi une augmentation significative du déficit fédéral.

Tout dépend donc de priorités politiques et économiques : si on cherche un leader qui réduit la dette, Trump n'est pas le meilleur choix. Si on privilégie la croissance économique et une politique pro-entreprise, son approche peut séduire.

Et Bill Clinton a t il laissé le pays en bon état?

Oui, Bill Clinton (1993-2001) a laissé le pays en meilleure situation économique qu'à son arrivée, notamment en matière de finances publiques.

  • Un excédent budgétaire inédit
  • Réduction de la dette publique
  • 1993 : 47,8 % du PIB
  • 2001 : 31,4 % du PIB

Sous Clinton, les États-Unis ont connu une période de croissance économique robuste et une gestion budgétaire plus stricte. Il a laissé le pays avec un excédent budgétaire de 236 milliards de dollars en 2000, ce qui est remarquable, car cela signifie que les recettes fiscales étaient supérieures aux dépenses du gouvernement.

Grâce aux excédents budgétaires, Clinton a réduit la dette fédérale en proportion du PIB :

Ce fut la première fois depuis des décennies que les États-Unis remboursaient une partie de leur dette.

3. Croissance économique forte

  • Sous Clinton, l'économie a bénéficié :
  • De la croissance du secteur technologique (essor d'Internet et de la Silicon Valley).
  • De réformes fiscales et budgétaires (augmentation des impôts pour les plus riches en 1993).
  • D'une politique de réduction des dépenses publiques combinée à une forte croissance économique.
  • Le taux de chômage est tombé à 4 % en 2000, son plus bas niveau en 30 ans.

4. Réformes et accords commerciaux

Il a signé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui a facilité le commerce entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Il a signé une réforme de l’aide sociale en 1996, réduisant les allocations publiques et incitant au retour à l’emploi.

5. Qu'a-t-il laissé à son successeur ?

  • Une économie en pleine croissance.
  • Un budget excédentaire.
  • Un taux de chômage faible.
  • Mais aussi une bulle technologique (dot-com) qui a éclaté peu après son départ en 2001.

6. Pourquoi les excédents ont disparu après lui ?

George W. Bush (2001-2009) a baissé les impôts, ce qui a réduit les recettes fiscales.
Les États-Unis ont engagé des guerres coûteuses (Afghanistan, Irak).
La crise financière de 2008 a entraîné une explosion des dépenses publiques.

Conclusion

Oui, Clinton a laissé le pays en bien meilleure santé économique et budgétaire qu’il ne l’avait trouvé. Son approche budgétaire a permis de dégager des excédents et de réduire la dette, un cas rare dans l’histoire moderne des États-Unis. Toutefois, certains critiques estiment que ses réformes du commerce et de la finance ont aussi semé les graines de certaines crises futures (désindustrialisation, bulle Internet).

Et George W.Bush?

George W. Bush (2001-2009) : Un bilan économique marqué par la dette et les crises

George W. Bush a hérité d'une situation budgétaire exceptionnellement bonne avec des excédents sous Bill Clinton, mais il a quitté ses fonctions en laissant un pays en grande difficulté économique et une dette considérablement alourdie. Voici les principaux aspects de son bilan :

1. Explosion du déficit et de la dette publique

Lorsque Bush arrive au pouvoir en 2001, les États-Unis ont un excédent budgétaire de +236 milliards $. À son départ en 2009, ils sont en déficit de -1 400 milliards $, en grande partie à cause de :
Baisse massive des impôts ("Bush Tax Cuts", 2001 et 2003) : réduction pour les entreprises et les particuliers, ce qui a réduit les recettes fiscales.

Guerres coûteuses en Afghanistan et en Irak : plus de 2 000 milliards $ dépensés.

Augmentation des dépenses publiques, notamment pour Medicare (système de santé des seniors).
Crise financière de 2008, qui a nécessité des plans de sauvetage bancaires massifs.

La dette fédérale est passée de 5 800 milliards $ (2001) à 11 900 milliards $ (2009), soit un doublement.

2. Une croissance au départ, puis une récession brutale

2001-2007 : une croissance portée par la bulle immobilière et la consommation, mais avec une augmentation des inégalités.

2007-2009 : crise des subprimes et récession mondiale, qui a provoqué des faillites massives (dont Lehman Brothers) et un effondrement de l’économie.

Bush a connu deux périodes économiques : Le taux de chômage est passé de 4,2 % en 2001 à 7,8 % en janvier 2009, soit une forte hausse due à la crise financière.

3. Politique économique et financière

Déréglementation du secteur financier : Bush a poursuivi les politiques de déréglementation, facilitant la spéculation et contribuant indirectement à la crise de 2008.

Encouragement de la bulle immobilière : il a favorisé l'accès à la propriété, mais cela a aussi contribué à la crise des subprimes.

Sauvetage de l’économie en 2008 : bien que critiqué pour sa gestion de la crise, Bush a lancé le programme TARP (700 milliards $ pour sauver les banques), une mesure controversée mais qui a évité un effondrement total du système financier.

4. Conséquences de sa présidence

  • Un déficit record et une dette qui a explosé.
  • Une économie en récession majeure à son départ.
  • Une image ternie par les guerres coûteuses et impopulaires.
  • Une gestion de la crise de 2008 jugée tardive mais essentielle.

Conclusion : a-t-il laissé le pays en bon état ?

Non, George W. Bush a laissé les États-Unis dans une situation économique et budgétaire très difficile. Son passage de l’excédent budgétaire au déficit massif, sa gestion de la guerre en Irak et la crise des subprimes ont marqué son bilan. Il est souvent cité comme l’un des présidents ayant le plus contribué à l’endettement américain, et son départ coïncide avec l’une des pires crises économiques depuis la Grande Dépression.

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