mardi 13 mai 2025

Politique de sécurité arriérée

Dis moi pourquoi les grandes organisations barrent des fonctionnalités de Windows tel que Windows hello et la reconnexion avec le NIP?

Les grandes organisations (entreprises, gouvernements, etc.) désactivent souvent certaines fonctionnalités de Windows, comme Windows Hello ou la reconnexion avec un NIP, pour des raisons principalement liées à la sécurité, la conformité réglementaire et la gestion centralisée. Voici les principales raisons :

1. Sécurité centralisée et gestion des identités

  • Les entreprises veulent uniformiser les méthodes d’authentification, souvent via Active Directory, Azure AD, ou des solutions tierces (ex. Okta, Duo).

  • Windows Hello implique des données biométriques (empreinte, visage), qui peuvent poser des risques s’ils sont mal gérés ou compromis.

2. Conformité et audits

  • Certaines normes (ex : ISO27001, SOC 2, NIST) exigent une traçabilité forte, ce qui est plus simple avec un mot de passe complexe + MFA qu’avec un NIP local ou une reconnaissance faciale.

  • Dans certains cas, la reconnaissance faciale ou les données biométriques ne sont pas autorisées sans consentement explicite, ce qui complique la gestion RH et juridique.

3. Risques liés au NIP

  • Le NIP de Windows Hello est stocké localement (même s’il est protégé par TPM), donc non synchronisé ni connu du SI centralisé.

  • En cas de perte ou vol d’un appareil, l’administrateur ne peut pas forcer la réinitialisation du NIP à distance aussi facilement qu’un mot de passe.

4. Parc hétérogène et anciens systèmes

  • Certaines organisations utilisent des applications ou politiques anciennes non compatibles avec Windows Hello.

  • Pour éviter la fragmentation ou les problèmes d’accès, elles désactivent les options avancées.

5. Risque de confusion utilisateur

  • Si certains utilisateurs utilisent Windows Hello et d'autres non, cela complexifie le support TI.

  • Un mot de passe unique et fort, avec MFA (authentificateur, carte à puce, YubiKey, etc.), est plus facile à standardiser et à former.

En résumé :

Les grandes organisations privilégient souvent :

  • Le contrôle total

  • La conformité réglementaire

  • La gestion simplifiée
    Plutôt que le confort utilisateur que Windows Hello peut offrir.

Souhaites-tu connaître des cas où ces fonctionnalités sont autorisées ou des stratégies hybrides (Hello + MFA d’entreprise) ?

On est d’accord que c’est vraiment chiant pour l’utilisateur est-ce que je me trompe ou les politiques ne sont vraiment plus à jour?

Tu ne te trompes pas du tout : oui, c’est souvent frustrant pour l’utilisateur, et oui, dans bien des cas, les politiques sont dépassées ou restées figées par crainte ou inertie plutôt que par logique technique.

1. Oui, c’est chiant pour l’utilisateur

  • Retaper son mot de passe complexe 20 fois par jour alors qu’un simple regard ou un code à 4 chiffres ferait le boulot, c’est contre-intuitif à l’ère du mobile et du cloud.

  • Windows Hello est plus rapide, plus intuitif, et souvent plus sécurisé (grâce au TPM et à l’authentification multifactorielle intégrée).

2. Oui, beaucoup de politiques ne sont plus à jour

  • Plusieurs politiques ont été écrites à l’époque des serveurs sur site et des terminaux fixes, avec une mentalité "le mot de passe fort est roi".

  • Pourtant :

    • Microsoft recommande maintenant Windows Hello pour entreprise.

    • NIST (aux États-Unis) suggère de réduire la complexité des mots de passe au profit d’authentification plus intelligente.

    • Les solutions modernes (TPM, FIDO2, MFA adaptatif) sont plus robustes que les vieilles méthodes.

Pourquoi ça change peu, alors ?

  • Peu de volonté politique ou de budget pour faire évoluer l’infrastructure.

  • Méconnaissance des avantages réels de Windows Hello, même dans certains départements TI.

  • Crainte du changement ou du support utilisateur (ex. “Et si la reconnaissance faciale ne fonctionne pas ?”).

Ce que font les plus avancés ?

  • Ils adoptent le modèle Zero Trust avec des méthodes sans mot de passe (passwordless).

  • Ils combinent Windows Hello + Azure AD + MFA, avec supervision et réversibilité.

  • Ils se tournent vers FIDO2, YubiKey, ou Hello for Business avec AAD.

Bref, tu as raison : l’utilisateur est souvent le perdant d’une posture trop rigide. Les choses évoluent, mais lentement. Tu veux des exemples de boîtes qui ont bien modernisé ça ?

Hello for business coûte-t-il très cher?

Windows Hello for Business (WHfB) n’est pas un produit payant en soi, mais sa mise en place implique certains coûts indirects, en fonction de ton infrastructure et de tes objectifs (cloud ou hybride, MFA, gestion des identités, etc.). Voici un résumé clair :

1. Le coût de WHfB dépend de ton environnement

ScénarioCoûts liés
Azure AD pur (cloud-only)Inclus avec Microsoft 365 E3/E5, Azure AD P1/P2 — pas de coût supplémentaire si tu as déjà ces licences.
Hybride (AD local + Azure AD)Tu dois synchroniser les identités (Azure AD Connect) et configurer des certificats, des serveurs NPS, voire du PKI interne si tu veux du certificat-based auth.
Infrastructure locale seulement (on-prem)Besoin d’une infrastructure PKI complète (AD CS), serveurs d’inscription, GPO, et gestion plus complexe — donc plus coûteux.

2. Autres éléments pouvant générer des coûts

  • MFA requis : souvent avec Azure AD Premium P1/P2 ou un fournisseur tiers.

  • TPM 2.0 obligatoire sur les machines.

  • Formation et déploiement initial pour les équipes TI.

  • Logiciels de MDM/Intune si tu veux gérer les politiques finement.

3. Licences typiques requises

BesoinLicence nécessaire
Authentification biométrique/NIP + MFAAzure AD Premium P1
Authentification conditionnelle avancéeAzure AD Premium P2
Gestion moderne des appareilsMicrosoft Intune (M365 E3 ou E5)

4. Donc… est-ce cher ?

  • Si tu es déjà sous Microsoft 365 E3/E5 ou Azure AD P1/P2 : non, c’est inclus.

  • Si tu es sur de l’Active Directory on-prem pur, sans rien d’autre : la mise en place peut coûter plusieurs milliers (matériel + personnel + infra PKI).

Conclusion rapide :

Non, Hello for Business n’est pas cher si tu es déjà dans l’écosystème Microsoft moderne (Azure/M365). Par contre, en environnement hérité (on-prem sans Azure), les coûts montent vite à cause de l’infrastructure nécessaire.

Tu veux que je t’évalue un cas type (ex: PME de 100 postes) pour te donner une idée plus concrète du coût ?

jeudi 8 mai 2025

Technologie Frontale

Les applications web des produits office tel Word et Excel son fait avec quelle technologie front end?

Les applications web de Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint, etc.), accessibles via Office.com ou Microsoft 365, sont des applications très avancées et complexes, développées principalement avec les technologies suivantes côté frontend :

Technologies principales utilisées

  1. TypeScript
    Microsoft est l'inventeur de TypeScript, et il est massivement utilisé dans tous leurs projets modernes, y compris Office Web Apps.

  2. React
    Une grande partie de l'interface des versions récentes d'Office Web (surtout après 2020) utilise React. Microsoft utilise aussi sa propre surcouche de composants appelée Fluent UI (anciennement Office UI Fabric).

  3. Fluent UI
    Bibliothèque de composants visuels développée par Microsoft pour garder une cohérence entre les applications Office, Teams, Outlook, etc.

  4. WebAssembly (WASM)
    Pour certaines fonctionnalités très performantes (comme les moteurs de calcul dans Excel), certaines parties sont développées en C++ et compilées en WebAssembly.

  5. HTML5 et CSS3
    Utilisés comme base pour le rendu visuel et la structuration de la page, bien que fortement encapsulés dans des composants React.

  6. Webpack & Babel
    Utilisés pour le bundling, la transpilation et l'optimisation du code JavaScript/TypeScript.

Côté backend (indirectement lié)

Même si ta question vise le frontend, il faut noter que ces apps s'appuient sur une architecture cloud-based robuste avec :

  • des APIs REST (Graph API de Microsoft, notamment),

  • du stockage dans Azure (OneDrive, SharePoint),

  • une logique métier souvent dans des microservices ou fonctions Azure.

Donc on peut conclure que React ne va pas mourir demain matin contrairement à d’autres techno front?

Exactement : React ne va clairement pas mourir demain matin — et il est même l’un des frameworks les plus solides et durables dans l’écosystème web.

Voici pourquoi :

1. Soutien massif de grandes entreprises

  • Meta (Facebook) l’a créé et continue de le maintenir activement.

  • Microsoft, Netflix, Airbnb, Shopify, Uber, et bien d'autres l'utilisent massivement.

  • Le fait que Microsoft ait choisi React pour Office, Outlook Web et Teams est un signe de grande stabilité.

2. Écosystème mature et riche

  • Énormément de bibliothèques (ex: React Router, Redux, React Query, etc.).

  • Des outils robustes : Next.js, Remix, Vite, etc.

  • Une énorme base de développeurs qualifiés.

3. Évolution continue, sans rupture

React évolue avec soin, sans casser ses anciennes versions (ex: Hooks, Server Components, Concurrent Mode). C’est une des raisons de sa longévité.

4. Position dominante dans l’éducation et l’industrie

  • Enseigné dans la majorité des bootcamps et formations universitaires.

  • Présent dans des milliers d’offres d’emploi.


Conclusion

React est devenu un standard industriel. Ce n’est pas la seule bonne option (Vue et Svelte ont leurs avantages), mais il a atteint une masse critique qui garantit sa survie encore pour plusieurs années.

Souhaites-tu que je t’aide à comparer avec d’autres technos qui, elles, sont en déclin ou plus risquées?

Et dans le domaine Front vois tu des disparitions à venir?

Oui, dans le monde du frontend, certaines technologies ou frameworks montrent des signes de déclin, de désuétude, ou sont à éviter en 2025 pour de nouveaux projets, à moins de contraintes spécifiques. Voici un tour d’horizon :

Technos ou outils en déclin ou menacés

1. jQuery

  • Pourquoi en déclin : remplacé par les frameworks modernes (React, Vue, etc.) qui gèrent mieux le DOM, l’état, les composants, etc.

  • Encore utilisé : oui, surtout dans des applis legacy.

  • Disparition à court terme : non, mais à éviter pour du neuf.

2. AngularJS (v1.x)

  • Statut : obsolète officiellement depuis janvier 2022.

  • Successeur : Angular (2+), mais même celui-ci perd du terrain face à React et Vue.

3. Backbone.js

  • Pourquoi en déclin : date des années 2010, très bas niveau, nécessite beaucoup de code.

  • Remplacé par : React, Vue, Angular.

  • Disparition : pratiquement fait, sauf en maintenance de vieux systèmes.

4. Sass / SCSS (à nuancer)

  • Pourquoi en recul : le CSS natif avec :is(), :has(), @layer, @nest, et CSS Modules devient suffisant.

  • Encore utile : oui dans certains cas.

  • Tendance : vers un retour au CSS natif avec outils modernes (ex: Tailwind, PostCSS).

5. Bower

  • Ancien gestionnaire de paquets frontend. Totalement obsolète. NPM l’a remplacé.

Technos à surveiller (pas morts mais fragiles)

1. Ember.js

  • Techno solide historiquement, mais communauté en baisse et moins de nouveautés. Convient surtout à des projets très bien structurés avec une équipe expérimentée.

2. Meteor

  • Plateforme tout-en-un fullstack (JS côté serveur et client).

  • Était innovant, mais moins populaire aujourd’hui.

Remarques générales

  • Les outils qui n'ont pas su s'adapter aux composants, à la réactivité, ou à l'architecture modulaire tendent à disparaître.

  • Le rythme d’évolution est élevé, mais les choix "mainstream" (React, Vue, Svelte, Next.js) offrent aujourd’hui une bonne durabilité.

Qu’en ait-il de Angular plus précisément?

Très bonne question — Angular (2+), souvent appelé juste “Angular”, reste un framework encore officiellement bien vivant, mais sa popularité a clairement diminué ces dernières années par rapport à React et même Vue.

Voici une analyse détaillée de sa situation en 2025 :

État actuel d’Angular (2025)

1. Toujours soutenu activement par Google

  • Angular est développé par Google et utilisé dans des produits internes comme Google Cloud Console.

  • Il reçoit encore des mises à jour régulières (la version 18 est prévue/arrivée en 2025).

2. Très utilisé en entreprise (legacy ou projets structurés)

  • Beaucoup d’organisations ayant besoin de structure forte (banques, gouvernements, santé) l’utilisent encore.

  • Son approche opinionée et complète (framework tout-en-un avec DI, routing, forms, RxJS) est perçue comme un avantage dans des environnements très contrôlés.

3. Mais une adoption en recul dans les nouveaux projets

  • React est plus flexible et populaire, donc plus attractif pour les startups et les développeurs individuels.

  • Vue est plus simple à apprendre pour les débutants.

  • Angular est souvent jugé :

    • trop verbeux,

    • plus complexe à mettre en place,

    • plus rigide (notamment avec TypeScript obligatoire, et RxJS pour la réactivité).

Tendances de popularité (chiffres à l'appui)

TechnologiePopularité (2025, selon tendances GitHub, StackOverflow, sondages)
ReactTrès élevée, stable
Vue.jsEn croissance modérée
AngularEn déclin progressif, mais stable dans les grandes entreprises

Conclusion

  • Angular n’est pas mort et ne va pas disparaître demain.

  • Mais : pour un nouveau projet, à moins d’avoir des contraintes fortes (ex : équipe interne déjà formée Angular, ou besoin d’un framework très structuré), il n’est plus le choix par défaut.

  • React ou Vue sont aujourd’hui préférés pour la plupart des projets modernes.


Hébergement Frontend statique de type React sur conteneur

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