samedi 9 février 2008

Ce qui manque à l'Amérique du Sud

C'est facile quant à moi... Le CENTRE !

En Amérique du Sud, en ce moment, on retrouve la droite, le centre qui se dit à gauche, et la gauche, qui est très à gauche !

Je viens de lire un article dans El Tiempo, on y parle de l'implication du Venezuela (et de Chavez) dans les autres partis à gauche en Amérique du Sud. J'ai bien hâte au jour, ou le monde vont comprendre que la solution est au fond, au centre, au point d'équilibre ! J'ai passé un test il y a peu de temps pour déterminer où je me situais, et je suis bien content, bon, c'est un test, c'est quand même subjectif, mais je vous invite à le suivre (Bon j'arrive plus trouver le lien (Test de Nolan), mais quand je l'ai fait, j'étais presque au centre, une petite affaire à gauche, et une petite affaire libertarien).

En Amérique Latine (et central), on retrouve de tout... les extrêmes. À deux exception, et peut-être trois, le Chili, le Brésil et peut-être l'Argentine...

Les deux premiers pays semblent sur la bonne voix, du moins les chiffres économique semblent le démontrer. Pour l'Argentine, ben j'ai l'impression qu'ils manquent beaucoup de liquidité, et sont prêt à tout pour obtenir l'argent dont ils ont besoins ! Du moins, c'est ce que j'en comprends avec certains blogs que j'ai lu... donc ils sont peut être à gauche de coeur mais à droite de portefeuille !

De l'autre côté, il y a celui plus à droite que les autres, et dans lequel je me trouve. Quoique je dois dire que depuis que cette droite est au pouvoir, beaucoup de choses se sont quand même améliorés, bon j'étais pas là, mais c'est ce que les Colombiens me disent ici, et ça semble partagé pour plusieurs, car demain matin ce président serait facilement reporté au pouvoir. En Amérique central, il y aurait également le Salvador et le Mexique (Bon ce dernier c'est pas l'Amérique central, mais c'est pas l'Amérique du nord non plus quant à moi).

Et d'un autre côté, l'extrême gauche... Vénézuela avec ses pénuries, Bolivie incapable de développer son potentiel, Nicaragua qui aimerait bien avoir les ressources pétrolières (et gazière) potentielles des Caraïbes... qui appartiennent à la Colombie avec son archipel de San Andres (et d'ailleurs, comme pour le Venezuela, devrait importer la grande partie de l'expertise pour l'exploiter), l'Équateur qui cherche à se distancier des autres.

Bon, il y a la Pérou et les autres pays d'Amérique centrale pour lesquels je suis pas au courant. (Quoique le Pérou doit pas être si pire, puisque d'importantes entreprises bancaires canadiennes y achètent des banques... j'imagine qu'il y a de l'argent à faire !)

Au Québec, on est trop socialiste à mon goût, mais au moins, on s'est servi de l'état pour développer nos expertises (hydroélectricité, ingéniérie, informatique). On a des richesses, et on a réussit à les exploiter seul, à se débrouiller, et à créer de la richesse après... Bon, l'état l'a tout gaspillé par la suite, mais ça c'est une autre histoire !

Dans ces pays de gauche d'Amérique du Sud, j'ai l'impression que la philosophie est de prendre aux riches pour distribuer aux pauvres et... voir quels problèmes ça crée après, et nié les problèmes par la suite. L'idéologie est plus importante que le résultat.

Finalement, tout ce texte pour dire qu'avant de partager la richesse, il faut la créer (Et non juste la prendre tout cru, comme avec les ressources naturelles).

La collectivité ne peut créer la richesse, pour la simple et bonne raison que pour créer la richesse, il faut prendre des décisions, et aucune décision ne peut faire plaisir à tout le monde, donc il faut des décideurs, qui acceptent de s'enrichir, de se faire des ennemis, et qui acceptent de perdre.

Dans un système démocratique, la démocratie est le contre-poids au capitaliste, et c'est ce qui peut permettre de maintenir un équilibre.

Lorsque l'on enlève l'un des deux contre-poids, et bien c'est à ce moment que les problèmes commencent (Je pense aux États-Unis aussi en disant ça))... Et c'est la raison pour laquelle le centre est très important.

Le capitalisme reflète l'homme et sa manière de vivre et de penser et de survivre, et le socialisme du 20e siècle reflète l'idéal inateignable. Le but du jeux est d'atteindre l'équilibre entre les deux...

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